"On joue à cache-cache? Une bouteille de
"On joue à cache-cache? Une bouteille de vin,... deux bouteilles de vin,... trois bouteilles de vin,... quatre bouteilles de vin,... cinq bouteilles de vin,... six bouteilles de vin,... sept bouteilles de vin,... huit bouteilles de vin... J'arrive!"
LES AMOURS IMAGINAIRES.
Bang Bang, di colpo lei,
Il y'a Francis.
Bang Bang, lei si voltò
Et Marie.
Et tous deux aiment le beau Nicolas.
Bang Bang, e a terra mi lasciò.
Quelques petits mots ne suffisent pas à raconter ce genre d'histoires qui n'arrivent que trop souvent de nos jours, et ce à tout le monde. Des amours qu'on s'imaginent, beaux, déchirants, doux.
Au cinéma ca donne ca. Une photographie magnifique, avec l'esthetique des couleurs qui va avec. Un soupson d'Audrey Hepburn. Une bande-son qui nous fait frissonner. L'accent québécois qui fait un petit charme en plus. Des ralentis pour prendre le temps d'admirer le beau casting qui nous tombe sous le nez (Neils Schneider et Xavier Dolan entre autre). Le tout jouant des choses qui nous sont toutes plus ou moins arrivées, on les voit ressortir des excuses qu'on pourrait très bien dire, faire des gestes qu'on a surement déjà fait, des regrets qu'on a probablement ressentis, le coeur à la fois flottant comme un nuage et lourd comme un parpaing. La surprise de la fin? L'apparition très rapide de Louis Garrel. On oublie pas le Bang Bang de Dalida qui rétentit dans la tête même une fois la salle quittée.